s’articule autour de trois axes principaux :
Les séances de rééducation proprement dites avec les enfants.
En effet, le handicap précoce a des conséquences inéluctables, tant sur les facultés motrices, sensitives, sensorielles, cognitives (communication …) de l’enfant, que sur son développement neuro-moteur et sur sa croissance ostéo-articulaire. La perturbation des acquisitions motrices entraîne des déformations. Il s’agit donc, au fil des séances, de guider l’évolution neuromotrice et d’adapter au mieux l’environnement de l’enfant (installations, appareillages) afin que les carences en sollicitation musculo-squelettique entraînent le moins de séquelles possibles. L’enjeu est énorme, car sa condition de vie de toute sa vie d’adulte dépendra en grande partie de son état orthopédique en fin de croissance..
Un rôle de relais entre les médecins, les appareilleurs et l’équipe éducative.
Et enfin, un rôle de formateur et de pédagogue vis-à-vis de l’équipe et des parents qui le désirent.
L’encéphalopathie infantile est un handicap lourd, bien entendu, mais aussi très complexe dans sa diversité, son évolutivité et son côté plurifactoriel. Une grande communication est importante entre les différents protagonistes qui entourent l’enfant. Cette communication inclura idéalement les parents et les différents acteurs éducatifs, médicaux et paramédicaux. Il est indispensable que chacun ait à l’esprit que ces acteurs qui interviennent tous en fonction de leur vécu, le font au mieux et pour le bien de l’enfant et je me fixe pour objectif à moyen terme de renforcer cette communication avec les parents en particulier.
Nicolas ROQUES
Kinésithérapeute
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