ASSEPH

Les services offerts pour l’adaptation du logement

les médecins
- la connaissance de la personne handicapée et de ses troubles
- l’approfondissement  des connaissances de santé avec l’appui de spécialistes
- le conseil aux parents et aux personnes handicapées
- la rédaction du dossier de santé (ou carnet de santé)

la maison départementale des personnes handicapées
- la Commission pluridisciplinaire évaluant les besoins de compensation du handicap
- la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées prenant les décisions relatives à l’ensemble des droits de la personne (prestations, orientation …)
- Un site pour aider à la mise en œuvre des prestations extra légales

les professionnels du polyhandicap
- le conseil aux parents pour adapter l’espace aux contraintes du polyhandicap,
- l’écoute des parents et des personnes polyhandicapées

l’architecte
- le conseil pour répondre aux besoins en fonction d’un contexte
- le contrat de maîtrise d’œuvre
- la réalisation des différents dossiers d’étapes de la construction

Handicap et logement

Les résultats de la 8ème enquête nationale d’opinion réalisée par Ipsos pour Handicap International et ses partenaires l’Apajh et Leroy Merlin soulignent l’inquiétude des familles en situation de handicap et les difficultés qu’elles rencontrent au quotidien. 88 % de ces familles en situation de handicap estiment ne pas être intégrées dans la société française

difficile accessibilité aux infrastructures publiques

70 % des foyers incriminent la circulation piétonne en ville, 67 % d’entre eux, considèrent aujourd’hui les transports publics (SNCF, métro, bus, avion) comme difficile d’accès de l’endroit d’où ils vivent. Les équipements sportifs et culturels et les services publics (mairies, Poste ou administration) le sont par respectivement 60 % et 52 %. L’école, seule, bénéficie d’une perception plus équilibrée. Il n’y a plus que quatre familles sur dix (44 %) à s’en plaindre.

76 % des foyers interrogés considèrent que leur lieu d’habitation est aujourd’hui « globalement » adapté à la vie quotidienne de la personne handicapée mais une part non négligeable d’entre eux, 24 %, fait état d’une non adaptation de leur cadre de vie. Cette proportion pour les familles au sein desquelles on trouve des personnes polyhandicapées représente 37 %  pour 34 % dans les familles des handicapées physiques.

L’accès aux différentes pièces de l’habitat est plus souvent jugé difficile par les familles au sein desquelles il y a des personnes en situation de polyhandicap ou de handicap physique. C’est notamment le cas pour l’accès aux sanitaires, 44 % en cas de polyhandicap, 36 % en cas de handicap physique, contre 25 % pour l’ensemble des foyers, mais aussi pour l’accès aux chambres, respectivement 31 % et 27 % contre 20 % pour l’ensemble des répondants. Ou encore pour l’accès à l’entrée de la maison ou de l’immeuble, respectivement 30 % et 23 % contre 18 % pour l’ensemble.

La moitié des foyers concernés, 48 %, n’exprime spontanément aucun besoin particulier. Lorsque le besoin est exprimé, il porte principalement sur l’existence d’une salle de bain adaptée - baignoire sabot, douche de plain-pied (33 %, dont respectivement 52 % et 46 % pour les familles au sein desquelles on trouve une personne polyhandicapée ou handicapée physique), loin devant tous les autres types d’équipement.

l’adaptation de l’habitat encore difficile

Certaines pièces et non des moindres sont perçues comme majoritairement «difficiles d’accès». C’est le cas pour la ou les chambres, 62 %, les sanitaires, 67 % et dans une moindre mesure pour l’entrée de la maison ou de l’immeuble, 47 %.

Pour les foyers affirmant vivre dans un logement inadapté au handicap, l’aménagement de l’espace en vue d’une facilitation de la vie quotidienne de la personne handicapée est perçu le plus souvent comme urgent par 45 % et pour une part moindre, important mais pas urgent par 35 %. 57 % des interviewés déclarant vivre dans un endroit inadapté affirment prévoir de réaliser des travaux « dans un avenir proche », 28 % en ont déjà réalisé.
Pour la quasi-totalité de ceux ayant fait réaliser des travaux, 82 %, le coût a été perçu comme cher, voire très cher pour 44 % d’entre eux. Leur logement est toujours perçu comme inadapté.
D’autre part 3 interviewés sur 10, 28 %, déclarent ne pas avoir réalisé d’aménagements,  38 % d’entre eux pour des raisons le plus souvent liées au manque de moyens financiers ou 38 % liées à la nature du handicap.

François-Xavier Charbonnier
directeur du Foyer de jour «les Tisons»

Rechercher un accompagnement

Où s’adresser pour une meilleure information

- ADIL - 1 rue de l’université - 45000 Orléans - tél. 02.38.62.47.07
- MDPH - 131 rue du faubourg Bannier - 45000 Orléans - tél. 08.00.88.11.20

Où s’adresser pour l’accompagnement de son projet d’amélioration de l’habitat

- ANAH  - DDE Coligny - 131 rue du faubourg Bannier - 45100 Orléans - tél. 02.38.52.48.28
- UDAH - PACT - 15 rue de la bourie blanche - 45000 Orléans - tél. 02.38.77.84.84
   
Où s’adresser pour obtenir un financement (Subventions et prêts)
- l’organisme où l’employeur verse le 1% patronal pour le logement
- AGEPIHF - 35 avenue de Paris - 45000 Orléans - tél. 02.38.787.04.40
- Conseil Général du Loiret - 3 rue de Chateaubriand - 45000 Orléans - tél. 02.38.25.46.61
- CRAM - 30 boulevard Jean Jaurès - 45000 Orléans - tél. 02.38.81.50.00 
- MSA du Loiret - 11 avenue des droits de l’homme - 45000 Orléans - tél.02.38.60.55.55
- CCAS de sa commune - s’adresser à la Mairie de son domicile
- les Banques et les Caisses d’épargne
- ANAH - DDE Coligny - 131 rue du faubourg Bannier - 45100 Orléans - tél. 02.38.52.48.28
- CAF du Loiret - place St Charles - 45100 Orléans - tél. 0820.25.45.10

Antenne Handicap - La pratique du ski pour tous les handicapés

                            la pratique du ski pour tous les handicapés

- un parc de matériels spécialisés mis à disposition des personnes handicapées souhaitant pratiquer le ski. L’association « Antenne Handicap » désire pouvoir satisfaire chaque type de handicap en trouvant des solutions adaptées.

- avec des moniteurs de l’école du ski français diplômés, formés à la méthode développée par l’association et avec des fabricants à l’écoute de l’association pour la recherche et l’évolution des matériels.

- dans un site sportif où tout est accessible aux handicapés :pistes de ski, remontées mécaniques, parking, appartements, commerces, toilettes, cabines téléphoniques… les parents peuvent souffler pendant que la personne handicapée est prise en charge par les professionnels,

- mais avec des contraintes financières à ne pas négliger : la pratique du ski ne s’est pas encore démocratisée, s’y ajoutent la création de matériels adaptés, l’accompagnement de professionnels du ski formés à différents types de handicap, la transformation de matériels collectifs prévus pour l’accessibilité des personnes handicapées.

Un départ à la montagne

                                    Les polyhandicapés s’éclatent aussi

Alexandre est un jeune polyhandicapé de 13 ans qui doit partir bientôt au sport d’hiver

Le départ à la montagne, à la Plagne, permet à Alexandre de retrouver un bien-être, d’acquérir un mieux du point de vue pulmonaire. Il s’y épanouit, c’est le bonheur d’être sur les pistes dans un endroit où le regard des skieurs est très positif, amusé ou banalisé. Pour ne pas avoir trop froid et vu sa fragilité, le départ est prévu en avril, on prévient seulement les kinésithérapeutes de son arrivée.
Une association « Antenne Handicap » créée il y a 15 ans, a pour but de faire skier toute personne handicapée quel que soit son handicap. Celle-ci permet à Alexandre de profiter de la neige d’autant qu’elle développe et améliore ses matériels, ses techniques et une pédagogie adaptée. Tous les moniteurs dont elle dispose sont des para-médicaux en même temps que moniteurs de ski. Pour cette raison, Alexandre, accompagné et encadré par eux, skie 2 heures par jour en libérant tous ses parents.

Des  hébergements adaptés
Je suis tombée, un jour, sur un article de presse présentant  l’association «Antenne Handicap» à la Plagne. En même temps, j’ai vu un reportage TV sur leurs activités. J’ai pris contact avec eux, l’association m’a indiqué que plusieurs parents de handicapés avaient acheté des appartements, les avaient adaptés en fonction du handicap de leurs enfants, les louent à certaines périodes. Une liste de ces locations a été mise à ma disposition.
A la Plagne, il n’existe pas de structure spécialisée d’accueil, il est donc impossible de trouver de séjour de vacances. De toute façon,  Alexandre est fragile, je ne le laisserais pas partir seul, je n’aurais pas confiance. Il est encore jeune, j’ai fait le choix de vacances en famille. Il n’y a pas, à mon avis de subvention pour les loisirs d’ordre privé, peut-être dans le cas de séjour de rupture dans un centre spécialisé et encore !
Du point de vue matériel, trois semaines avant le départ, c’est l’angoisse de ne rien oublier. On ne trouve rien sur place. J’établis une liste la plus complète possible de tous les matériels à emporter, ne pas oublier devoir tout caller dans la voiture y compris les vêtements, les jeux ! Le voyage est un voyage d’une traite avec de nombreux arrêts de 2 heures. Il faut pouvoir le changer, malheureusement les aires d’autoroutes ne sont pas adaptées pour les polyhandicapés. Les hôtels eux-mêmes n’ont pas prévus cette situation.

Des vacances de neige en famille
La Plagne offre un bon accueil aux handicapés et à leurs familles, pour eux c’est habituel, il y a une véritable insertion, on ne s’enferme pas, on ne se replie pas et il n’y a pas de problème de regard, le handicapé est partout chez lui. «Antenne Handicap » permet aux parents de souffler 2 heures par jour. Alexandre s’éclate sans risque avec un accompagnement de qualité. Il y a un impact direct sur sa santé mais ces vacances sont malgré tout fatigantes car il faut avoir en permanence à disposition tous les matériels médicaux de la vie quotidienne, il n’y a rien sur les lieux de villégiature. Pour ses souvenirs, nous réalisons de nombreux reportages photos aussi bien pour la famille que pour les copains, c’est la fierté d’Alexandre de dire être allé en vacances.
La difficulté principale de ce séjour reste aux dépenses. Ces séjours ne sont pas à la portée de tout le monde. Il faut compter de l’ordre de 700 euros de location pas semaine pour un appartement de 50 m2 auxquels il faut ajouter 400 euros pour l’accompagnement d’un moniteur de ski spécialisé.

Des vacances à la mer

                                                       profiter de l’eau et des promenades

Faire vivre à la personne handicapée des moments agréables autour de la plage et de la mer sans contrainte

Les vacances, c’est la famille, c’est la mer, pas d’établissement spécialisé. Aujourd’hui, nous avons cette chance que mes parents en partant à la retraite ont acheté à Argeles-sur-mer une maison au bord de la mer et l’ont adapté pour recevoir Maxime. Il a une chambre au rez de chaussée avec une douche convenant à son handicap. Au-delà de cela, je ne me prends pas la tête et je m’adapte. Nous sortons en fonction du temps pour effectuer des balades et profiter de la mer. Argeles a rendu accessible sa plage en construisant un accès à l’eau et en mettant à la disposition des personnes handicapées un « tire à l’eau ».

Maxime n’a pas besoin de kinésithérapeute. Certains médecins font des prescriptions contraignantes, exigent des soins de kinésithérapie…n’y a-t-il pas un peu d’abus. Nous, nous ne prenons pas de précautions particulières et vivons normalement le plus possible..
La mer, ce sont des vacances…Maxime profite du paysage, il regarde à droite et à gauche, l’eau, la mer, les bateaux, le port. Il est curieux comme une fouine,… il aime les bains, en sortant de l’eau, il se met à hurler de désaccord. Il réagit à son environnement, au vent, au soleil, aux couleurs, il apprécie ces moments sans contrainte, il est heureux !

Un hébergement sans exigence particulière
Avant cette chance de maison familiale, nous avons été au bord de la mer durant de nombreuses années. Nous avons utilisé différentes formes d’hébergement depuis le camping en passant par les mobil-homes pour aboutir à la maison familiale. Nous n’avons pas d’exigence particulière, on se débrouille et on s’adapte au contexte, on se fait à tout et on ne recherche pas de subvention financière. Il n’y a pas de matériel particulier à avoir, mis à part poussette et siège de bains moulé. Rien d’autres. Quant au voyage de 800 kilomètres que  nous faisons plusieurs fois par an, nous le faisons d’une traite, de nuit,  pour ne pas s’arrêter  ni manger.

Pour choisir un lieu de villégiature, certaines précautions sont à prendre. En particulier il est indispensable de savoir s’il existe à proximité un cabinet médical avec possibilité de soins médicaux journaliers, par kinésithérapeute, infirmière.  Il ne faut pas être submergé. Pour les demandes de séjour en établissement spécialisé à Argelès-sur-mer, il existe une résidence pour handicapés « Argeles-Marva ». Les agences touristiques « Leclerc » et « Carrefour » en font la publicité. Le plus important dans le choix d’une ville de bord de mer serait d’avoir, à mon avis, la confirmation de l’aménagement dh chemin de plage avec un « tire à l’eau ».

Access Tourisme Service

                        un relais pour son projet de vacances

Access Tourisme Service apporte une aide logistique partielle ou totale dans l’organisation d’un séjour ou d’un circuit en France ou à l’étranger, une brochure est à votre disposition chaque année.

Mais ce n’est pas tout, il offre diverses prestations :
location d’appartement à la mer et à la montagne, location d’équipement médical, réservation d’hébergement, gîte, chambre d’hôtel accessible et équipé, billet d’avion, vol régulier et charter, billet de train, TGV…service d’accompagnement à la demande dans un cadre touristique…

C’est enfin une agence de services et de conseillers à l’écoute des demandeurs.

Des activités à la campagne - Vivre normalement sans contrainte

  La grand’mère de Charles, 16 ans, est à l’affût de loisirs adaptés à son âge

Nous avons de la famille à la campagne et dans plusieurs régions, les vacances à la campagne, c’est ce qui nous paraît le plus simple. La difficulté est de trouver des activités en rapport avec son âge, du type piscine, centre équestre, char à voile…
La maison à la campagne nous facilite la vie, en général tout est de plein pied, le jardin, la piscine à l’extérieur.  L’environnement est favorable, les promenades, les paysages, la forêt, la flore, la faune…aussi y allons-nous souvent pour les week-ends et les vacances. Il nous faut seulement un lit médicalisé, il ne peut pas rester longtemps assis.
Il faut d’abord s’assurer d’abord de la proximité d’un hôpital. Pour la kinésithérapie, nous l’assurons par nous-mêmes, nous avons acquis les gestes professionnels en accord avec les médecins qui ont contrôlé nos capacités à faire.

Les plaisirs de la campagne
Charles adore la campagne, les sorties, les promenades…il a un besoin de nature, il apprécie les bruits, le vent, les couleurs, les odeurs, le toucher, froisser les feuilles…c’est une continuité avec les activités des structures spécialisés. Il apprécie avec le regard. Il ne parle pas mais on arrive à mesurer sa satisfaction. Il réclame à sortir en voiture et à se rendre à la campagne, cela facilite d’ailleurs son sommeil. Lorsque l’on parle de voiture, il pense tout de suite aux sorties et il manifeste. Depuis l’acquisition d’un fauteuil électrique, ses déplacements sont facilités, il sollicite moins et la famille est soulagée. Pour les démarches de subventions, il me semble qu’elles soient possibles auprès de la CAF, des Mutuelles, des Comités d’entreprise, de la Ville et de la MDPH mais je n’en sais pas plus.
Il est indispensable de disposer d’une douche sur place et de plein pied, voire d’une baignoire adaptée sinon il faut être à deux pour le soulever, Avoir également à disposition un fauteuil gonflable de douche. Amener le matériel médical classique type pompe d’alimentation, sonde gastro, sonde d’aspiration, bonbonne d’oxygénation, installer enfin le lit médicalisé.

De vraies vacances simples
L’environnement s’est adapté à Charles. Les voisins le connaissent très bien ainsi que les enfants. L’accueil du polyhandicapé passe très bien. Pour le voyage, il est de nuit et il dort. Il ne se réveille pas et il n’y a pas de préparation particulière.
Il s’agit de passer des vacances normales, de se mélanger à la foule, ne plus aller dans les structures spécialisées. Peut-être partir avec une autre famille mais pas avec des professionnels, souffler un peu et vivre normalement. Moins de stress avec plus d’expression dans la communication de Charles, plus de gestes, davantage de regards, une physionomie plus épanouie, beaucoup de manifestations joyeuses, sans contrainte ce qui est certainement le plus important.

La Maison départementale des personnes handicapées

                                          un  espace incontournable pour un public fragilisé

Guichet unique associant Etat, Conseil général et divers organismes de protection, il offre aux personnes handicapées, dans chaque département, un accès unifié aux droits et prestations prévus par la loi du 11 février 2005.

Principales missions
La MDPH est un Groupement d’Intérêt public au centre de l’action publique en direction de personnes handicapées et le passage obligé de ces personnes fragilisées. Ses missions définies par la loi sont de plusieurs ordres :
- informer et accompagner les personnes handicapées et leur famille dès l’annonce du handicap et tout au long de son évolution,
- mettre en place et organiser l’équipe pluridisciplinaire qui évalue les besoins de la personne sur la base d’un projet de vie et propose un plan personnalisé de compensation du handicap,
- assurer l’organisation de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) et le suivi de la mise en œuvre de ses décisions,
- étudier toutes les demandes de droits ou prestations qui relèvent de la compétence de la Commission des droits et de l’autonomie,
- organiser une mission de conciliation par des personnes qualifiées.

Une équipe pluridisciplinaire est chargée d’évaluer les besoins de compensation de la personne handicapée. Elle est constituée d’équipes locales de proximité et composée d’un médecin, d’infirmières, d’un travailleur social, d’une assistante administrative et d’équipes départementales spécialisées aux compétences différentes et complémentaires, médecin du travail, psychiatre, psychologue, spécialiste de la scolarité ou de l’insertion professionnelle, travailleurs sociaux. L’équipe procède à l’évaluation des besoins en rencontrant la personne ou en se rendant sur son lieu de vie. Elle élabore le Plan personnalisé de compensation au terme de l’évaluation et au vu du projet de vie. Celui-ci est soumis à l’avis de la personne handicapée au moins 15 jours avant le passage en CDAPH. Celle-ci a la possibilité de faire part de ses obervations.
La Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées prend les décisions relatives à l’ensemble des droits de la personne handicapée sur la base de l’évaluation réalisée par l’équipe pluridisciplinaire et du plan de compensation proposé.
Un fonds départemental de compensation est en cours de mise en place. Il reçoit les financements de différents contributeurs réunis dans un comité de gestion qui décide de leur emploi.

Compétences de la CDAPH
Elle se prononce sur l’orientation de la personne handicapée et les mesures de l’insertion scolaire, professionnelle ou sociale. Elle apprécie le taux d’incapacité de la personne handicapée. Elle justifie l’attribution de l’AEEH et de l’AAH et éventuellement son complément. Elle attribue la prestation de la compensation. Elle apprécie la capacité au travail et reconnaît la qualité de travailleur handicapé. Elle statue sur l’accompagnement des personnes handicapées de plus de 60 ans hébergées dans des structures pour personnes handicapées.
La Commission peut dans certains cas déléguer son pouvoir de décision à une ou plusieurs formations spécialisées.